Par Christian NGAVUBA
Le 4 janvier 1959 c'était lors d'interdiction d’un meeting de l’ABAKO prévu au centre YMCA dans la commune de Kalamu à Léopoldville (Kinshasa) entraîna trois jours d’incendies et de pillages au cours desquelles on dénombrait 42 morts et 250 blessés du côté congolais, et 49 blessés aucun mort a été enregistrée du côté européen.
Cette situation va coïncider avec l’arrivée dans ce même périmètre de plusieurs milliers des gens qui sortaient du stade Tata Raphael après un match de football. La confusion, la casse et la répression vont s’aggraver.
C’est le heurt le plus violent qui se soit jamais produit entre deux communautés. Suite à ces violences, les leaders politiques de l’ABAKO étaient arrêtés il s'agissait de : Kasa-Vubu, Diomi, Pinzi (Bourgmestres élus) étaient révoqués et emprisonnés sous le règne du gouverneur général Cornelis.
L’ABAKO fut dissoute le 11 Janvier. Cinq jours plus tard, le gouverneur de la province de Léopoldville prit un arrêté pour refouler vers l’intérieur toute la population flottante ou désoeuvrée de Léopoldville.
Le 13 janvier 1959, dans une déclaration diffusée au Congo et au Belgique, le Roi Baudouin Ier déclara c'est qui suit : « Notre ferme résolution est aujourd’hui de conduire sans atermoiements funestes, mais sans précipitations inconsidérée, les populations congolaises à l’indépendance dans la prospérité et la paix«
Signalons grâce à cet événement que le République Démocratique du Congo a réussi d'arracher l'indépendance.
Comments