Julienne MULASI
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo par l'entremise du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya demande au cardinal Fridolin ambongo de clarifier se propos tenus lors de son homélie du 31 mars, jour de Pâques.
« Les propos tenus par le Cardinal le jour de Pâques sont extrêmement graves. Surtout qu'ils viennent d'un chef religieux de son acabit. Quelles que soient les raisons on ne peut soutenir des Congolais qui prennent des armes pour tuer leurs frères, sœurs, pères, mères et enfants », a déclaré Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et des Médias.
Et d'ajouter, « Ses mots peuvent être compris comme un encouragement, un soutien moral à ceux qui prennent cette voie alors que nous voulons sortir de ce cycle des violences ».
Le dimanche 31 mars 2024, lors de son homélie à l'occassion de la Pâques à la paroisse Saint Jean-Baptiste, le Cardinal Ambongo avait tenue des propos suivants : « Comment voulez-vous un pays qui est attaqué de l'extérieur, au niveau du siège des institutions, nous continuons à poser des gestes et des actes qui ne vont pas dans le sens de la consolidation de l'unité et de la cohésion nationale ?
On ne peut pas comprendre que des personnes qui aiment véritablement le Congo deviennent des alliés aux groupes armés qui sèment le chaos et la désolation. De même, on ne pourrait construire une paix véritable dans un pays où ceux qui dirigent se paient gracieusement et abandonnent la population dans la misère ».
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