Lutte contre les érosions à Kananga au Kasaï-Central : “les travaux sont exécutés sur base des études environnementales faites par les experts” [PURUK]
- bouledeneigeinfos
- il y a 7 jours
- 3 min de lecture
Pascal TSHIBUABUA au Kasaï Central

Contrairement aux fausses allégations mensongères publiées par le média en ligne Kilolo selon lesquelles, les travaux de lutte anti érosive constituent un sabotage environnemental. Une vaste blague orchestrée par des personnes mal intentionnées qui ont financé le fameux média pour souiller les efforts déjà entrepris sur le terrain.
Dans une mise au point faite ce mercredi, ces experts explique que avant toute exécution, un screening environnemental et social a été réalisé afin d'orienter la conception et la mise en oeuvre du projet en s'appuyant sur l'article 21 de la loi n 11/ 009 du 9 juillet 2011 relative aux principes fondamentaux relatifs à la protection de l'environnement, prévoyant la production, à chaque étape des instruments requis Notamment : les études d'impact environnemental et social ( EIES) permettant d'identifier et de prévenir les effets négatifs sur l'environnement et les communautés, le plan d'action de. Réinstallation ( PAR) destiné à encadrer et récompenser toute réinstallation des populations affectées, conformément aux normes nationales et internationales.
En effet, ces démarches témoignent d'un respect scrupuleux des obligations légales et des bonnes pratiques internationales en matière de protection environnementale, garantissant que le projet vise la préservation et non la dégradation du milieu, et estime que l'article de presse publié par kilolo est un passe temps pour la simple raison que PURUK a réalisé à travers la firme KURUBA les études hydrologiques qui sont validées par la Banque mondiale et devront être mises en œuvre dès le début des travaux.

Dan la foulée, les experts environnementaux précisent qu'il ya un préalable au démarrage des travaux, l'entreprise doit d'abord mobiliser les matériaux et personnel nécessaires, puis attendre la délivrance de l'ordre de service ainsi que la signature du procès-verbal d'installation et surtout la mise en oeuvre du plan d'action de réinstallation, ce n'est qu'après ces étapes qu'elle peut procéder à la mise en place des installations de chantier.«Si le média en ligne kilolo veut bâtir son pays dans l'équité, il n'est ingénieux de désorienter l'opinion,l’UGP l'invite à consulter l'ensemble des instruments élaborés, validés et publiés et disponibles sur le site Web Mediacongo», disent-ils.
De son côté, l’expert environnementaliste de la mission de contrôle AIC - progetti ingénieur Masangu Arsène, explique que l'article publié par kilolo expresse souffre d'une carence en informations sur le projet Peruk à Kananga. Pour lui, l'entreprise chinoise dont fait allusion le média ne s'est pas encore déployé sur terrain et n'a pas encore reçu l'aval du PURUK pour démarrer les travaux.
En effet, cet expert s'interroge, comment peut-on parler de mépris de l'environnement pendant que les travaux n'ont pas encore commencé ? Car dit-il, “l'application des normes de sauvegardes environnementales et sociales découle de l'exécution des travaux, toutes les études menées ont été soumises à l'approbation de la Banque mondiale”. « Kilolo express, dans le souci d'impartialité de messages publiés, aurait dû opérer une descente sur terrain pour s'imprégner de la réalité avant de bousculer inutilement l'opinion tant nationale qu'internationale », dit-il.
La Banque Mondiale a financé le Projet d’urgence pour la résilience urbaine de Kananga (PURUK) à hauteur de 10 millions USD pour lutter contre l’érosion sur 6 sites. Il s’agit, entre autres, des sites Ndjadja, Musumbu, UKA, RVA et Saint Martyre.Le PURUK, à son tour, a signé le contrat avec l’entreprise Zhengwei pour lutter contre l’érosion sur ces 6 sites. Ce contrat vient s’ajouter aux travaux déjà en cours qui visent à contenir les érosions qui ravagent la ville de Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central.
Ce projet, appuyé par la Banque Mondiale, vise à protéger les infrastructures essentielles de Kananga face aux érosions, qui se comptent en grand nombre dans cette partie de la République Démocratique du Congo, apprend-on.
Comentarios