Hubert KALAMBA
Dans une déclaration faite mercredi 30 mai à Kinshasa, lu par le député national Simon Laurent IKENGE rapporteur de circonstance, le corpus des députés et sénateurs de Ensemble pour la République exige l'arrêt des attitudes dictatoriales du régime Tshisedekediste et le respect des droits civiques et politique consacrés par la constitution et les les lois de la République.
Cette déclaration intervienne 48 heures après l'arrestation de conseiller du président de l'Ensemble pour la République, Salomon Kalonda à l'aéroport international de N'djili.
« Le pouvoir en place, au lieu de poser les actes de natures à décrisper la situation et à rechercher la cohésion nationale, ils s’évertuent malheureusement, à alourdir ce climat politique tendu en posant des actes barbares, assimilés aux terroristes d’État, comme vécu ce 30 mai, au tarmac de l’aéroport international de Nd’jili, avec l’enlèvement par les hommes armés, de Mr Salomon Kalonda Idi, l’enlèvement de l’honorable Mike mukebayi et autres lors de la marche du 21 mai dernier » peut-on lire dans la déclaration.
Le collège des députés et sénateurs de cette formation politique de l'opposition condamné à la dernière énergie l'arrestation arbitraire de ces cadres et militants du parti et exigent également la libération immédiate et sans condition de Salomon Kalonda et Mike Mukebayi.
Par ailleurs, les parlementaires de l'Ensemble fustige le comportement dictatorial du pouvoir en place qui est d'étouffer la liberté des opposants dans un pays démocratie. Au cours de la lecture de cette déclaration, ils exigent ce qui suit :
La libération immédiate et sans condition des tous les cadres arrêtés, dont la détention disent-ils, contribue à l’aggravation de la situation ;
L'arrêt des attitudes dictatoriales du régime Tshisekediste et le respect des droits civiques et politiques consacrés par la constitution et les lois de la République ;
La fin du culte de tribalisme, népotisme, détournement des derniers publics et les trafics d’influence comme mode de gestion ;
La clarification de la présence des armées étrangères sur le Territoire national sans résultat probant ;
La tenue des élections libres, transparentes, inclusives et équitables dans le délai constitutionnel, avec une CENI consensuelle et une cour constitutionnelle composée conformément à la loi.
Un audit du fichier électoral par un organe crédible, indépendant et non des individus sélectionnés la CENI d’une manière unique.
Comments