Kinshasa : Carence des policiers dans des sous-commissariats préoccupe L'Alternative 2028

Jordy NSUMBU

Le regroupement politique de l'opposition, l'Alternative-2028 dirigé par Ados NDOMBASI a adressé une lettre ouverte au Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, sécurité et affaires Coutumières concernant la carence des policiers et la surprotection des personnalités politiques.

Dans la correspondance adressé à Jacquemin SHABANI ministre de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières, Alternative-2028 déplore l'énorme carence de effectifs des policiers dans les sous-commissariats dans toute les circonscriptions de Kinshasa qui manquent des munitions et de moyens de mobilité afin d'effectuer des interventions rapides contre la criminalité qui trouble la quiétude des paisibles citoyens kinois.

L'Aternative-2028 révèle un constat ameur qui bloque le bon fonctionnement de la police nationale pour la sécurité de Kinshasa.

Selon les enquêtes menés par le regroupement politique de l'opposition cher à Ados NDOMBASI, il s'est révélé que l'effectif des policiers dans les sous-commissariats se compte que du bout des doigts, l'on retrouve que 2 ou 3 policiers affectés à la sécurité de la population.

Pendant ce temps, les autorités politiques s'entourent de 20, 30 voir même 100 éléments de la police pour leurs protection.

«Nos compatriotes se demandent, à juste titre, de qui ces hauts personnalités se protègent-elles pour s'entourer de 20, 40 pour les unes, et pour les autres 100 policiers ? Il est inadmissible que la population soit livrée à l'insécurité à cause du manque d'effectifs dans les sous-commissariats pendant que des personnalités politiques, qui ont prêté le serment de servir le peuple, s'accaparent une pléthore de policiers pour leur protection rapprochée», lit-on dans la lettre adressé au ministre de l'intérieur.

Par ce constat et cet effet, le groupement politique de l'opposition "Alternative-2028" demande au ministre de l'intérieur et sécurité, d'ordonner le redéploiement des policiers équipés dans les sous-commissariats et la réduction des effectifs affectés à la sécurité rapprochée des hautes personnalités.