Génocost : ‹‹ Le cri d’un peuple pour la mémoire, la justice et la dignité ›› Me. Joseph MABITI ASITO

Hubert KALAMBA

Alors que le silence de la communauté internationale persiste face à l’une des plus grandes tragédies humaines du 21e siècle, Maître Joseph MABITI ASITO, porte-parole de la jeunesse congolaise, élève la voix pour dénoncer ce qu’il qualifie de "Génocost congolais", un terme fort et symbolique qui désigne le massacre silencieux de millions de civils en République Démocratique du Congo, dans une indifférence mondiale presque totale.

Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction ce samedi 02 août 2025, Me. Mabiti déplore l’ampleur du drame. « Des millions de morts, des femmes violées, des enfants enrôlés, déplacés, traumatisés, des villages détruits... Pendant que le Congo saigne, ses richesses alimentent la prospérité d’autres nations et multinationales. »

Et d’ajouter, d’un ton ferme : « Le sang congolais n’est pas gratuit. »

Ce samedi 02 août, des voix s’élèvent à travers tout le pays : société civile, activistes, intellectuels et citoyens dénoncent d’une même voix cette tragédie ignorée. « C’est un cri qui refuse l’oubli. Un cri qui réclame justice, reconnaissance et réparation », martèle Me Mabiti.

Il poursuit : « Tant que les responsables de ces crimes ne seront pas jugés, tant que les voix des victimes ne seront pas entendues, le peuple congolais ne connaîtra pas la véritable paix. »

En tant qu’homme de droit, Maître Joseph Mabiti insiste sur le fait que le terme "Génocost" n’est pas un simple slogan. « Il symbolise un combat. Un combat contre l’impunité, contre la manipulation de l’histoire, et contre l’effacement de la souffrance de notre peuple. »

Il appelle également à une prise de conscience collective, « nous refusons que le sang des nôtres soit effacé par l’indifférence des puissants. »

Enfin, Me. Mabiti Asito lance un appel au peuple congolais : « L’heure est venue de réécrire notre histoire. Nous devons exiger que la mémoire des victimes soit respectée, que la vérité soit dite, et que la justice internationale assume enfin ses responsabilités. »