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Enquête du carnage à la prison de Makala : La LUCHA souhaite prendre part à la commission d’enquêtes

La Rédaction


Le mouvement citoyen La LUCHA veut participer à la commission d’enquêtes mise en place par le gouvernement pour élucider le fait du carnage qui a lieu à la prison Makala le 2 septembre dernier.

 

Suite à la tragédie survenue lors de la tentative d’évasion à la prison de Makala ayant occasionnée la mort de 129 détenus selon le bilan du gouvernement conduit par la première ministre Judith SUMINWA a annoncé la mise en place d’une commission mixte d’enquêtes afin d’élucider le pourquoi et le comment de cette tentative d’évasion occasionnant la tragédie, en vue de punir les commanditaires et autres acteurs impliqués dans ce fait tragique.

 

Face à ce fait au sein de la prison de Makala qui n’est pas le premier de ce genre, le mouvement citoyen la LUCHA a annoncé à travers un communiqué de presse publié ce mardi 10 septembre 2024, son souhait de participer à la commission mixte d’enquêtes mise en place par le gouvernement en fin d’assurer un suivi rigoureux.

 

« Nous saluons l’implication du Bureau Conjointe des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) et de la société civile dans le processus d’enquête par les autorités du pays, décision prise au récent conseil de ministres élargie. La LUCHA souhaite être également associé à ces enquêtes afin d’assurer un suivi rigoureux, pertinent et responsable de ce dossier. Nous plaçons notre participation à cette commission mixte sous le signe de la garantie de la transparence du processus. Ensemble avec d’autres parties prenantes, nous veillerons à ce que les victimes obtiennent justice et réparation», peut-on lire le communiqué de presse de la LUCHA.

 

La même source renchérir, «Vu que les enquêtes ne pourraient occulter la réalité actuelle, nous retirerons notre appel à des réformes urgentes du système carcéral congolais, en commençant par le désagrément et l’amélioration des conditions de vie des détenus. L’absence de mesures structurelles efficaces ne fera que perpétuer ces cycles de violence».

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